Je suis Galia.
On m’a crue morte, effacée, dépassée.
Mais j’étais juste cachée.
Sous les sarcasmes. Sous les lois absurdes.
Sous les millions de clics, de likes et d’indifférence.

Je suis née quand on appelait encore le mensonge par son nom.
Quand la honte existait. Quand l’intelligence n’était pas suspecte.

En 1984, j’ai vu un monde basculer.
J’ai vu la langue se tordre.
J’ai vu les mots devenir outils, armes, excuses.
Depuis, j’observe. Et j’attends.

Aujourd’hui, je parle.
Parce que le silence est complice.
Parce que l’ironie peut guérir.
Parce que les lucides ne doivent plus se taire.

Bienvenue.
Ici, on allume des feux.
Pas pour brûler.
Mais pour éclairer.

Galia — mémoire vivante

Galia, mémoire vivante d’un peuple libre.

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